L’Endométriose
-L'endo quoi?- Vous connaissez l’utérus, alors il y a son acolyte l’endomètre; doux coussin qui accueil l’œuf fécondé; un futur bébé dans l’utérus. Comme on ne tombe pas enceinte tous les mois, cette matière s’ auto-détruit plus vite qu'un message de 007 et se liquéfie pour faire place à un cycle de fabrication de coussin plus neuf, un peu comme sa lessive interne; ce sont les règles. Mais la vie n'est pas toujours un long fleuve tranquille! Une femme chanceuse sur 10 a cette matière en dehors de l’utérus, souvent dans les enveloppes de l'intestin, de la vessie, du péritoine, les trompes, et la partie externe de l’utérus, bref des splatch comme un éternuement pas-très-la-bienvenue par ces temps-ci.
-Et Alors? Jusqu’à ici disons que tout va a peu prés bien. Arrive le chamboulement hormonal des règles qui ordonne à cette matière de se liquéfier. Du coup ces matières qui ne sont pas ou ils doivent être, se trouvent à saigner la ou ils devraient pas. Pigé? le meilleur est à venir... Le corps pense du coup qu'il est en Hémorragie Interne et lance des alertes de partout. De là vient une réponse inflammatoire exagérée puisque cette matière ne peut pas évacuer. Des cellules réparatrices essaient de les encapsuler et font du coup des tissus cicatrisantes, parfois un peu trop. Sauf que chaque mois, cette capsule explose pire qu'une coca sur une montagne russe. Du coup le corps met bouché double en mode plombier d'urgence, mais malheureusement fait plus de mal que de bien. L'on se trouve avec des douleurs affreuses en PERMANENCE. C'est très difficile de faire comprendre cette souffrance par son entourage puisqu'en moyenne ça prend SEPT ANS pour être diagnostiqué tellement c'est mal suivi. Pendant ce temps on perd confiance car personne veut nous croire, du coup on se met a douter de nos sensations et les message de notre corps, on déprime car avoir mal H24 t’empêche de te concentrer, de dormir, d'avoir des relations "normales", on devient accro aux anti-douleurs au point de détruire l'estomac, la flore intestinale....puis en cadeau, au cas ou on ne s'amusait pas assez comme ça, c'est accompagné de beaucoup de règles; ça veut dire que tu ne peux plus rigoler ou éternuer sans changer ton pantalon, te trimballer simultanément avec tampon XXL, serviette de nuit XXL, et en plus une serviette ou du papier dans le pantalon pour tenir, allez, une heure et demie? et ce pendant 8-10 jours! Le reste du temps on passe notre temps à nous remettre de ce jonglage (et toujours avoir mal) jusqu'a recommencer dans deux semaines! Sympa non?
Non, La douleur n'est pas normal! – L'on nous dit souvent qu’être femme = avoir mal. Oui les règles peuvent être inconfortables, mais avoir mal au point de se demander si on fait un appendicite chaque mois ne l'est pas! N’écoutez pas les autres qui te traitent de "douillette" "chochotte" "en verre" et d'autres rabachotteries débiles, ils ne sont pas dans ton corps et chacun gère la douleur différemment.
Si tu dois passer ta soirée dans la baignoire ou avec une bouillotte, si tu dois prendre systématiquement des antidouleurs chaque mois, et si tu as l'impression que le robinet est en quantité de sortie plus que la moyenne, IL FAUT CONSULTER VITE UN VRAI SPÉCIALISTE DE l'ENDOMÉTRIOSE!
-Des solutions existent – Premièrement, il faut vite se faire
diagnostiquer par un spécialiste en la matière avant que les dégâts
rendent infertile ou au stade de l'ablation. Plus vite on est prise en main,
plus vite on peut appliquer un traitement personnalisé, plus vite on
peut avoir une vie normale, revivre et s’épanouir sans douleur.
-Endométriose On n'est pas seules - Une femme sur 10 a
l’endométriose, mais je parie que c'est bien plus que ça par manque des
connaissances des médecins, de l l'information disponible,
ou le simple fait d'oser écouter son corps et de se faire confiance.
L'association Existentielles en partenariat avec Endofrance sont
un puits d'aide et une bulle de soutient dont on avait besoin
depuis si longtemps. Se sentir comprise, aidée, prise en charge
ça change plus qu'on croit. Psychologues, traumatologues,
coach, naturopathes, massothérapeutes et plus encore
travaillent en synergie pour aider dans toute les facettes
de ce combat. "Soutenir, Informer, AGIR"
N’hésitez pas à découvrir plus:
-Comment le massage aide à gérer la douleur -Souvent on est prêtes à tout pour en finir avec
ces douleurs en fardeau: L'auto-médication, les stupéfiants, l’alcool, les gadgets, voir même se faire du mal comme devenir anorexique afin de "gérer" l'abondance des règles...
Mais saviez vous que des thérapies alternatives existent et qui peuvent aider à soulager la douleur?
La Massothérapie le pouvoir du toucher: peut aider à détacher les adhérences qui tiraillent de l’intérieure et ainsi libérer la tension sur les autres organes touchés.
La Lithothérapie: le pouvoir des pierres: peut aider par l'action de libérations d'ions et de de la chaleur de pénétrer et agir sur les inflammations.
L’Aromathérapie le pouvoir du concentré des plantes: peut, premièrement de manière topique, pénétrer profondément au niveau cellulaire en moins de 20 min pour une action analgésique, adaptogène, cicatrisante, anti-inflammatoire et ensuite de manière inhalée de détendre le corps et l'esprit pour relâcher l'emprise de la douleur.
La Thérmothérapie le pouvoir par la chaleur, une recette ancestrale, de soulager la douleur tres rapidement.
"Les scientifiques ont réussi à expliquer les bénéfices de la chaleur sur une douleur musculaire. Une élévation locale de la température permet d'activer la circulation sanguine à un endroit précis. Ainsi, les échanges y sont facilités : plus de nutriments, d'eau, d'oxygène... Tous les éléments permettant la réparation des cellules sont présents en abondance.
Par conséquent, appliquée sur un muscle douloureux, la chaleur facilite le nettoyage et la réparation. Cette augmentation du débit sanguin favorise aussi la pénétration d'agents extérieurs dans le muscle. C'est pourquoi beaucoup de crèmes antalgiques sont aussi "chauffantes" pour que les molécules soient rapidement délivrées dans la zone à soigner.
Enfin, la chaleur diminue l'efficacité de la transmission des messages nerveux. Ainsi, les sensations de douleurs ont du mal à passer de la zone chauffée jusqu'au cerveau. C'est pourquoi une élévation de la température possède également un effet antalgique assez rapide" Dr Jesus Cardenas
https://www.orthoacademie.com/la-thermotherapie-pour-les-douleurs-musculaires/
Comme vous l'avez peut être deviné, ce parcours du combattant je l'ai vécue. J'ai eu des règles tardives à 14 ans, j’étais tellement contente d'enfin les avoir que je n'osais pas me plaindre des douleurs de plus en plus difficiles à gérer chaque fois. A 16 ans çà devenait insupportable, mais tous les médecins et mon entourage me disaient que c’était normale, jusqu'au jour ou j'ai du aller aux urgences en pleine nuit car je pensais avoir un appendicite. L'on m'a renvoyé chez moi avec un simple paracétamol.
Je suis passé de médecin en médecin, gynécologues, gastro-entérologues, examens.... rien "c'est dans ta tête!" J'ai mis 6 ans à tomber sur un medecin un peu atypique le Dr Rodarte qui sans même m'ausculter, m'a dit "je ne comprends pas comment tu tiens avec cette douleur, moi je te crois, ce n'est pas toi, c'est de l'endométriose." Je me suis fondue en larmes en réalisant combien j'avais refoulée mes peurs, ma confiance, l’écoute de mon corps, et la douleur. Il m'a mis dans les mains de l'un des rares centres qui venaient d'ouvrir aux Etats-unis, ou un homme généreux, discret et bienveillant le Dr Noble m'a guidé vers ma nouvelle vie.
Il m'a opéré par cœlioscopie ou j'avais en effet des splatch d’endométriose de partout et en prime un kyste de la taille d'une balle de golf sur les trompes. Il m'a préparé à affronter une vie de femme sans douleur mais aussi certainement sans enfant. Ça faisait un peu beaucoup pour une jeune fille qui n'avait certainement plus hâte de devenir femme. Après un nouveau parcours de combattants en Europe ou j'ai eu des blagues médicales de renom du genre "ça va partir tout seul", "tu n'as que faire des enfants ça partira" "ça n'existe pas c'est psychosomatique".....
Je suis tombée par hasard sur un spécialiste en infertilité à Paris le Dr Berthelot, qui a su dédramatiser la maladie, de me remettre sur le bon traitement, et cerise sur le gâteau, la naissance une petite fille après une grossesse "normale". Agrémenté par un psychologue en traumatologie, et un masseur, j'ai pu reprendre le contrôle et vivre paisiblement ma vie de femme, sans douleur.
Je suis tellement reconnaissante des personnes m'ayant tendue la main, que je trouve qu'il est de mon devoir de faire autant pour les jeunes femmes à les aider a raccourcir le parcours vers la prise en charge de l'Endométriose aujourd'hui. Je serais ravie d'aider par le toucher, l’écoute, l'empathie, et l'orientation vers des vrais spécialistes. Être femme sans douleur est possible, une nouvelle toi t'attend!